Diversifier sa rotation pour produire des pommes de terre est une pratique courante et très intéressante agronomiquement. Les agriculteurs qui ont recours à de la location ou des échanges de terres doivent être vigilants dans le choix des leurs futures parcelles. Spotifarm leur facilite la tâche avant implantation de la culture.
Plusieurs critères sont à prendre en compte dans le choix des parcelles où implantées des pommes de terre.
Spotifarm vous permet d'afficher une vue globale d'un territoire donné pour repérer tous ces éléments. Idéal pour planifier votre tour de plaine.
De manière générale, les précédents céréales sont les plus favorables à la culture de pomme de terre. En effet, ces précédents céréales n’entraînent généralement pas de détérioration grave de la structure du sol. Un précédent blé permet également de limiter le risque de gale commune de type « pustules », contrairement à un légume "racine". Enfin, la fourniture d’azote par le sol est plus homogène après une céréale que derrière une légumineuse. La réserve de la parcelle est une chose importante à regarder. L’objectif étant d’apporter le moins d’azote possible et d’utiliser les réserves disponibles dans la terre que vous louez/échangez.
L’application Spotifarm est fréquemment utilisée par les producteurs de pommes de terre pour visualiser le comportement de la culture sur la campagne précédente.
Le chantier traditionnel d’implantation de la pomme de terre mobilise bon nombre d’équipements et moyens de traction : engins de manutention, remorque(s), tracteurs et équipements de travail du sol, de plantation et de buttage. Pour réduire les charges de mécanisation, il est utile de regrouper son parcellaire en louant des terres pour les pommes de terre.
Sur le plan agronomique, allonger sa rotation permet d’éviter de cultiver à côté d’une ancienne parcelle de pommes de terre afin de limiter les risques de recolonisation (doryphore, taupin…). Diversifier l'assolement en "empruntant" des parcelles présente plusieurs autres intérêts pour les exploitants agricoles :
Louer des terres pour pommes de terre est relativement simple. Il suffit souvent d’une petite annonce dans la France Agricole ou sur le journal agricole local pour trouver des propriétaires. Attention toutefois à vous y prendre suffisamment tôt (avant les semis de blé) pour éviter que les assolements ne soient déjà faits et que le choix de terres soit limité au printemps.
⚠️Attention, la sous-location des terres, de plus en plus répandue dans les Hauts-de-France sous l’influence d’industriels belges est une pratique séduisante mais qui reste interdite en France. Sur le plan agronomique, le risque sanitaire est plus élevé sur les parcelles sous-louées en raison du non-respect de la rotation. Plus les pommes de terre reviennent souvent, plus les nématodes s’installeront facilement. Sous louer ses terres revient également à s’exposer au risque de perte du statut d’agriculteur, à la résiliation de son bail et au paiement de dommages et intérêts. Vous êtes prévenus.
Alexandre de Spotifarm 🛰️